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mardi, 28 novembre 2006

Vivement le WE !

Dans l'absolu il faudrait que je dorme un peu plus... cela m'éviterait d'avoir la tête dans le seau toute la matinée et de commencer par un "merde !" en apercevant sur mon bureau un téléphone portable neuf négligemment laissé là hier soir lorsque je suis partie en catastrophe. Ensuite, ça s'enchaîne : le pc, éteint la veille est en mode "je refuse de m'éteindre mais si t'as quand même envie clique là !" ben non je n'ai plus envie de cliquer là vu que maintenant c'est le matin ! seulement je n'ai pas le choix, logique billgatesienne oblige tu dois éteindre pour allumer. Je m'exécute !...

Mais là l'écran se voile d'une ombre étrange... Je demande à mon collègue de vérifier si c'est ma vue qui baisse ou bien si c'est l'écran qui me lâche... Pas le temps... le téléphone sonne, évidemment un truc qui ne marche pas sur le net. Ok j'aimerais bien que mon poste bootasse et que mon écran s'éclairâsse, mais l'histoire semble mal engagée... (j'voudrais ma couette là tout de suite !!)

Avant que le téléphone ne resonne, je rebascule sur la boîte vocale. Ouf, pause café... Il ne faut pas pousser non plus ! la pause café c'est sacré et c'est certain : après ça ira mieux, la vie sera forcément plus claire !

Mais un café, même en mug de 3 litres ne suffit pas. Allez on va enchaîner sur la pause clope et passer au distributeur. Seulement le distributeur m'insulte d'un "OFF 3" mençant. Grrr bon alors ce sera pause clope sans réchauffant (bon sang, qu'il fait frisquet ce matin !) et je vois mon collègue débarquer avec le café fumant à la main "Ben !! mé heu !!" " bah suffit juste d'un peu de doigté ma chère, une petite tape bien placée et le distributeur m'obéit (à moi !)"

Ok en remontant je n'en prendrai pas 1 mais 2 alors... na !

2ème passage au sous-sol et le "OFF 3" est toujours affiché. J'ai caressé, tapoté, tapé, cogné, et filé de grands coups de latte à ce foutu distributeur... en vain.

Là j'ai réalisé que mon collègue s'était foutu de moi. Là j'ai compris que je n'étais toujours pas réveillée.
Là je sais qu'il faut vite que la journée s'achève avant que je ne tombe dans le coma...

Cafééééé !!!

jeudi, 23 novembre 2006

Surréaliste

- France Telecom Bonjour !
- Bonjour, je voudrais enlever l'option "le plan"
- Ah... bien...
[...]

(bruits de discussions dans le fond, mon interlocutrice poursuit...)

- Heu, ca vous dérange pas que je sois au téléphone là ? (s'adressant à ses collègues qui rigolaient derrière)
- ...
- Ouais je pars en WE je reviens mercredi prochain... Oui, je vais à l'hotel ! je ne vais pas dormir dans une hutte hein HAHA... Nan j'ai pas les enfants biensûr, sinon je n'irais pas là ! Ouais j'y vais toute seule...

(Là j'ai... comment dire... légèrement buggué, donc j'ai fait pareil)

- C'est bon, tu la sais ta leçon ? alors allons-y ! (et je fais réciter la leçon tout en gardant le téléphone collé à l'oreille jusqu'à ce que...)

- Madame ?
- Oui ?
- C'est l'heure des leçons ?
- Exactement ! (t'as quelque chose à me dire ? non parce que là je sens que ca va fuser !... finalement non elle n'avait rien à redire)
- Bien, c'est fait !

Là je me suis demandé si j'avais vieilli.
Si j'étais devenue une vieille ronchon pleine de principes.
Si c'était moi qui devenais intolérante ou bien si réellement la situation était tout à fait normale...

Je me suis demandé où était passé le (bon vieux ?) temps où le client était roi. Où - à minima - on le traitait comme tel ?

Il faut croire que désormais, le client est un pote... ?

C'est pas sérieux !

Forcément, quand on papote une bonne partie de la nuit, qu'on fume de la bonne, et qu'on finit en vrac ; on se dit qu'on est jeunes et que ce n'est pas bien grave, hein, d'avoir la tête une lichette de travers au réveil...

Mais quand le réveil ne sonne pas (là il y a vraiment un mystère que je ne m'explique toujours pas !!) et que, bien évidemment c'est LE jour de l'année où il ne fallait surtout pas que cela arrive... qu'on a la tête dans le sac un bon moment et que c'est panique au dancing dès le petit matin ; là je dis : ca craint... surtout quand la voiture refuse en plus de démarrer... (pas la mienne mais c'est pareil ! :D). Résultat : record battu avec 1h30 de retard pour mon Cher et Tendre que j'ai rarement vu partir si vite.

Les copains, va falloir qu'on se calme sur les délires là, parce que 1 fois ca passe, mais la prochaine... Hum... M'enfin, cette fois-ci on a survécu, il faudrait juste éviter la prochaine :D

Pas sérieux tout ça mais comme dirait l'autre, on n'a qu'une vie hein !!

vendredi, 10 novembre 2006

Dites donc !

A priori, entre hommes et femmes, les choses devraient être simples ! Pourtant j'ai encore constaté que "... pas tant que ça, finalement !"

Je pense ne pas être super compliquée dans ce que j'attends d'une relation avec un homme. De l'écoute, de petites attentions, de la douceur, de la compréhension, toutes ces petites choses qui font que l'on se sent aimée. Rien de très compliqué je pense...

Je me fous qu'il soit blindé d'argent, qu'il roule en mercedes ou qu'il soit propriétaire d'un haras en Normandie. Je sais que pour certaines, c'est important, voire prioritaire (si, si, ca existe !). Moi non. Je suis beaucoup plus terre à terre. J'ai juste envie qu'à deux nous puissions partager des moments : sortir, bouger, voir des expos, aller au théâtre, au ciné, garder l'esprit ouvert sur ce qui se passe. Ne pas s'enfermer dans notre bulle, avoir des amis, et être bien ensemble, partager, échanger, débattre, rire, s'amuser et trouver dans la présence de l'autre un véritable "+".

Je l'ai enfin trouvée, ma perle rare. Et je sais qu'aucun autre ne me plaît plus que lui, parce qu'il a ces attentions au quotidien que tant d'autres n'ont pas. Trop d'hommes ne savent pas dire de petites choses comme "il est joli ton manteau, il te va bien !" ou "je suis heureux là, avec toi !" ou "que tu es jolie !". Cela paraît basique pourtant ! or, souvent ce sont nous, les femmes, qui faisons naturellement ce genre de remarques qui peuvent paraître insignifiantes mais qui font souvent la différence. L'homme est habitué à cela mais il est souvent avare du retour de compliments.

Apprenez, messieurs, à dire les choses ; à remarquer les détails, à garder ces petites attentions du début qui font que l'on se sent aimée. Ne lésinez pas sur les compliments, ni sur l'expression des sentiments. C'est souvent là que vous êtes trop souvent économes !

lundi, 06 novembre 2006

Nouveau départ

Je l'ai aperçu, posté à notre lieu habituel de rendez-vous. Exactement le même que dans mes rêves, le même qu'il y a deux mois ; toujours aussi beau et séduisant, mais avec cet éclat dans les yeux qui ne trompe pas...

Nos retrouvailles se sont faites si naturellement qu'il n'y a rien à dire. Sauf que c'est le même - enfin, pas tout à fait ; et que je suis la même, mais pas totalement non plus. Il y a juste eu 2 mois de vide, comme une parenthèse dans nos vies. Un gouffre qui n'a pas eu raison de nous, finalement.

Maintenant c'est lui et moi, pour autant que la vie nous l'offrira, pour autant que l'Amour nous unira, pour autant que le bonheur d'être ensemble sera plus fort que tout et que notre désir commun de nous rendre heureux l'un, l'autre et ensemble sera notre priorité.

Nous avons compris l'essentiel désormais. Cet Amour-là, pas le droit de le gâcher, de le bâcler, de le négliger.
C'est notre bien le plus précieux, notre joyau, notre pépite. Un fil d'or qui nous relie et qu'il faudra préserver parce que sans lui nous ne sommes plus tout à fait nous-mêmes.

Cette fois-ci c'est le vrai nouveau départ !

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mercredi, 11 octobre 2006

Tergiversations

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Passer à nouveau un vrai moment à deux. Ciné, restau, parler, se regarder, saupoudrer de baisers et profiter...

Puis vient l'intimité et tout s'ébranle. Chasser l'autre visage, l'autre corps, l'autre peau les autres sensations. Essayer de rester fixé sur le présent, sur lui, sur le plaisir à partager et qui n'arrive pas à me submerger. Vouloir, oh oui, vouloir pourtant tout donner, comme si de rien n'était, comme si tout pouvait s'effacer par la simple volonté. Tenter de le rejoindre dans l'exaltation puis déclarer forfait. Assommée.

Mordre les lèvres et surtout ne pas pleurer. Mais la vague est trop forte. Avoir si mal en dedans, sans même savoir pourquoi. Il n'y a pas de raison, juste des sensations, des flashes. Des images qui passent plus fortes que le reste, plus fortes que le présent. Il ne faut pas comparer, il n'y a rien à comparer : je le sais et pourtant, je me sens tout à coup débordée, engloutie.

Il me serre dans ses bras, silencieux. Il est heureux de son côté et je voudrais tant être avec lui, l'accompagner, LUI... Mais je sens les larmes couler malgré moi. Je ne veux pas, non. Mais c'est incontrôlable. Je lutte de toutes mes forces pour ne pas laisser échapper ce sanglot qui monte et me saisit la gorge, pour qu'il ne s'aperçoive de rien. Je voudrais me cacher, m'enfuir, disparaître. Il me tend un mouchoir, tendrement et en essayant de plaisanter, d'alléger l'athmosphère devenue insupportable. Il a compris, il ne dit rien : pas un mot de trop, juste que je sache qu'il est là et qu'il ne m'en veut pas.

"Comment te sens-tu ?"
"Triste" est le seul mot qui me vient aux lèvres... "Ca passera. hein ? ca passera !" Je veux m'en persuader, m'en convaincre. Il m'a demandé de ne plus dire, à tout bout de champ "je suis désolée", alors je ne le dis pas. Je mords mes lèvres pour taire des excuses qui sont inutiles, en effet.

~~~~~~~~~~

J'ai peut-être été trop vite. Présumé de mes forces ; voulu y croire alors que je ne suis pas prête. Mais avec lui, il n'y a pas de promesse, pas de "je t'aime", pas de demande ni d'attente hormis vivre le présent. C'est ainsi que je vois la vie à deux, cela me correspond. Il me correspond à tant de niveaux !.. nous avons la même façon de voir la vie, le présent et l'avenir. La même façon d'aborder les personnes et les évènements. Cette même envie de vivre les choses lorsqu'elles se présentent, et de faire en sorte de n'avoir que des regrets d'avoir fait, aucun de n'avoir pas tenté.

Sauf que là, je suis débordée, impuissante et que j'enrage.

Faut-il que j'arrête ici les dégâts, que j'arrête d'y croire tant que je n'ai pas totalement effacé M. de mon paysage ? Laisser passer le temps, vivre en solitaire et attendre le jour où je me réveillerai avec le désir d'un autre, plus fort que le désir de lui ?

Ou bien juste vivre avec mon motard au jour le jour. En donnant ce que je peux, c'est à dire presque rien, gérer cela sans être en permanence submergée par la honte. Offrir de la tendresse, de la complicité, des rires et une présence. Je ne suis guère capable de mieux. Vouloir offrir bien plus et constater que j'en suis simplement incapable. Même s'il ne me demande rien, même s'il est compréhensif et patient, même s'il m'offre son épaule pour que je m'y cache et son soutien. Je n'aime pas les "relations-pansement". Je n'aime pas utiliser l'autre.

Je n'aime pas ce que je suis, là, maintenant.

vendredi, 22 septembre 2006

Pourquoi, comment ?

Il m'aime... sans vraiment pouvoir expliquer pourquoi ; mais lorsqu'il me dit que c'est comme si tout avait concouru pour en arriver (enfin) là : nous rencontrer et nous aimer ; je ressens la même chose. Exactement.

Je fais partie de lui, et il fait partie de moi. Un mélange que l'on ne peut pas expliquer avec des mots. Comme si des parcelles de l'un se fondaient dans l'autre et l'habitait. Cette sensation est réciproque et c'est toujours étonnant d'entendre dans les mots de l'autre ce que l'on ne parvient pas tout à fait soi-même à expliquer, à matérialiser.

Comme si l'amour était une vague, une onde qui nous transportaient l'un vers l'autre et tous les deux ensemble vers toujours plus de bonheur et de lumière.

Et l'on ne peut que constater la chance que nous avons de nous être trouvés.
Mesurer combien cela ne tient vraiment qu'à trois fois rien, parfois !
Et nous émerveiller que cette chance sur 1 000 000ème nous soit passée devant...
... et que nous ayions su la saisir !

mercredi, 20 septembre 2006

hang up

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Il faut s'accrocher, être solide...
Pour soi, pour les autres
Montrer que tout va bien
Afficher son sourire
Et faire taire la voix
Qui murmure tout bas
"Je vais lâcher prise"

...

Envie de glisser
Plus envie de lutter
Par moments disparaître
Pour ne plus se forcer
Mimer
Tricher

[Si j'avais cette liberté
Je m'enfuierais à mon tour]

 

samedi, 16 septembre 2006

Nouvelle catégorie...

Comme me l'a suggéré Poupki j'ai essayé cette semaine, jour après jour de trouver 5 choses positives ; petites ou grandes qui me feraient dire "cette journée valait la peine d'être vécue". Je n'y suis pas arrivée.

Peut-être que si je m'y oblige alors, petit à petit ça viendra. Je fais ça comme une tentative de remède pour remonter la pente. J'essaierai de m'y tenir, on verra ce que ça donne...


Ok, allons-y pour aujourd'hui donc :

+ 1    Voir ma petite puce me sauter dans les bras et rester longtemps, longtemps câlinée contre moi

+ 2     Préparer toutes les 3 un gâteau au chocolat et les regarder lécher la cuiller

+ 3    Découvrir une lettre dans ma boîte avec mon prénom en lettres capitales écrites à la main... C'est M.

+ 4    Un mail qui a été ouvert sur un site et la réponse que j'ai reçue

+ 5    Ma grande qui vient à l'instant se glisser dans ma chambre en me disant "bisou maman..."

Pour un début, ce n'est déjà pas si mal, et cela me fait chasser toutes les autres choses noires, trop noires...

Ecartèlement

medium_367038.jpgIl m'a écrit...

Mon Amour...

Je l'ai lue d'un trait et je suis incapable de la lire à nouveau

Tant de tristesse et de joie de lire ses mots, ces mots...
De voir gravé sur le papier tout cet amour qu'il a pour moi. Avoir sous les yeux son renoncement au bonheur me transperce le coeur.

Je suis bouleversée, à la fois émue et si triste.
Il souffre autant que moi.

Il prend le pari de me retrouver...

Serai-je encore là lorsqu'il reviendra ?
Serai-je capable de l'attendre ?
Y aura-t-il seulement un autre homme qui m'aimera autant ?

Et si je refais ma vie, et que soudain il réapparaît...

Dois-je vivre en ermite pendant un an ou deux, le temps qu'il refasse surface avec un projet pour nous deux ?

Je ne sais plus quoi penser.

Je sais juste l'émotion de lire son écriture, pour la première fois manuscrite.
Je sais juste le trouble profond créé par tous ces mots d'amour qui me font presque mal.
Tu es la femme de ma vie, je n'en veux aucune autre, il n'y a que toi aujourd'hui et demain... Je veux ton bonheur et je n'ai pas le droit de n'avoir rien à t'offrir de mieux que ça, c'est pourquoi je reste seul. Tu mérites mieux que ce que je peux t'offrir à l'heure qu'il est...

Comment gérer cela ? Ca fait trop mal et c'est trop bon à la fois.
Je l'aime et je le déteste de me faire ça

Non, je n'ai pas le courage de la relire. Elle restera nichée dans mon journal, soigneusement cachée.

Je l'aime tant,
C'est si stupide.

 

jeudi, 14 septembre 2006

Archive - Taste of blood

En boucle... matin, midi et soir. Pour la version sonore allez dans ma radio blog à gauche, elle y est...

 

I get a taste of blood in my mouth when you're near
A feeling that's too painful to bear

I get a taste of blood in my mouth when you're near
A feeling that's too painful to bear

Straight to my head

I get a look of fear on my face with you here
A feeling that shivers down my skin

Try to resist, but it's just not finished with you yet
A hold too intense to forget

(To forget, to forget, to forget... )

 

 

[Archive - Lights - 2006]

lundi, 11 septembre 2006

Un jour (presque) comme les autres...

11 septembre... Un signe en soi ? non, cela ne veut rien dire... C'est juste un lundi, un peu comme tous les lundis, sauf qu'il est post-rupture et qu'en plus il fait un temps splendide ; un temps merveilleux pour se promener en amoureux...

Aujourd'hui j'ai essayé "d'assurer" comme on dit, mais ma sale tête bouffie et mes yeux explosée n'en ont pas trompés beaucoup. Ca va du plus sympa (mon collègue de bureau, qui ne sait rien, hormis mes discussions mouvementées au tél avec M. tous ces derniers temps, et est d'une discrétion exemplaire) avec un "ouh lalala j'aime pas te voir comme ça ! " "oui désolée" " bah non, c'est juste que j'aimerais bien te voir avec une autre tête ! va falloir remonter ce moral hein !" " oui... oui.. oui !." au maladroit avec ma N+2 qui, certainement voulait bien faire, mais qui balance (devant témoins tant qu'à faire !) " dis donc ! t'as l'air bien fatiguée toi, non ?". Je n'ai même pas fait l'effort de répondre, de toute façon qu'est-ce que ça peut bien faire hein ? je suis là c'est tout ce qui compte : présente dans les effectifs !

Et mon amie A. qui vient m'annoncer le décès de son père hier soir...
Et mon amie R. qui répond à mon SMS de vendredi par mail, en me disant qu'elle n'a pas le moral...
Et le frangin, qui devait voir son psy aujourd'hui et qui est au 36è dessous depuis un bon moment...
Et ma copine R. dépressive depuis 30 ans et qui se colle avec un pire qu'elle...

Chez moi, les malheurs des autres ne m'aident pas à me sentir mieux ; au contraire. Je fais tout mon possible pour écouter, conseiller, aider mais en ce moment, j'aimerais bien aussi que pour une fois l'inverse se produise... hélas, il doit y avoir je ne sais quelle planète dans je ne sais quelle maison astrale ; au final j'encaisse et je prends sur moi.

Et puis je repense à tous ces derniers temps. Mes vacances ont été pourries par notre rupture juste avant ; à mon retour il n'a même pas été foutu de faire en sorte que l'on se voie le jour de mes 40 ans, comme s'il ne connaissait pas la date... Ne parlons même pas de cadeau hein, on est hors sujet. Et depuis j'ai passé mon temps à l'attendre... en vain.

Plus j'y pense et plus je sais que j'ai pris la bonne décision ; que ca ne pouvait pas durer indéfiniment comme ça, qu'il faut aussi que je pense à moi...

Mais j'ai l'impression encore une fois d'avoir perdu toutes mes plumes en route.

dimanche, 10 septembre 2006

Gâchis

 

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Se dire qu'on avait tout... même si c'est un peu faux, même si c'était  juste "presque" tout. Et se dire qu'on a été incapables de garder et faire grandir ce cadeau offert par la vie. C'est tellement stupide, arrivés à l'âge dit "mûr" de ne pas savoir distinguer l'essentiel du reste.

J'ai pris le risque d'aimer, une fois encore et voilà où j'en suis maintenant. On me demandait si j'étais à la recherche du graal et peut-être que le problème est là. D'autres vivent des histoires d'amour toutes simples, qui coulent de source mais moi pas. Pour une fois que j'avais trouvé celui qui me plaisait vraiment et que je ressentais la puissance de l'amour comme jamais auparavant il faut que ça foire.

Est-ce que c'est moi qui suis sous-équipée pour ça ? Je n'en sais rien ! j'ai offert le meilleur, je me suis investie autant que possible ; j'avais même admis de nouveau l'idée de vivre à deux. Et au final c'est le même résultat.

Pourquoi faut-il à chaque fois que j'aille trouver LE cas ? Entre celui qui a 15 ans de moins que moi, et celui de mon âge qui n'a rien résolu de son passé, pourquoi faut-il que je tombe amoureuse de personnes qui ne sont pas faites pour moi ? Peut-être que je suis juste faite pour le célibat. Peut-être que je ne suis pas faite pour l'amour. Peut-être que j'idéaliste trop l'amour et que je suis à côté de la plaque depuis toujours.

En tout cas, depuis mon divorce, quel gâchis. Et plus ca va, moins je me sens capable de m'investir à nouveau. Si c'est pour aboutir à ça à chaque fois, je n'en vois vraiment pas l'intérêt...

samedi, 09 septembre 2006

J + 1

Il a bien fallu se réveiller, finalement ; réunion de parents oblige et puis de toute façon passer la journée sous ma couette n'y changera rien...

Alors quoi faire ? Ecouter de la musique, mais ça c'est tout le temps,
Regarder un DVD ? J'ai bien "Requiem for a dream" et "les invasions barbares", le 1er va encore plus me déprimer et le second n'en parlons même pas, donc...
Regarder toute la saison 1 de Grey's anatomy ? Mais j'ai déjà fait ça le WE dernier...
Aller au ciné toute seule ? Mouais, c'est encore ce qui me tente le plus

Bon en tout cas il ne faut pas que je reste plantée devant cet ordi tout le WE, sinon je vais reprendre le boulot lundi avec les yeux explosés et une mine de papier mâché.

Bouge, bon sang : bouge !

Dur, dur...

jeudi, 07 septembre 2006

Eternel recommencement

Toujours les mêmes doutes, toujours les mêmes questions... arrêter, continuer ? que faire ?

Je ne devrais pas écrire sous le coup de l'énervement, mais autant m'énerver ici, par écrit, dans ce petit coin tranquille qu'au téléphone en prenant le risque de tout faire péter, une nouvelle fois.

"tu veux qu'on se sépare ?"
"rha ! ca ne va pas recommencer !?"

Voilà où on en est.
Incapables l'un comme l'autre de décider de notre présent et de notre avenir. Vivant comme on le peut, au jour le jour. Attendre que sa déprime passe (et ce ne sera pas pour tout de suite...)
Attendre qu'il trouve un boulot... et qu'il réussisse à le garder,
Attendre qu'il soit prêt pour cette vie à deux dont on parle sans pouvoir la concrétiser...

Pour l'heure : impossible de savoir quand on se reverra. Là, ce sont les fêtes juives qui viennent interférer. Lui qui s'affichait comme "non pratiquant", qui ne connaît pas les dates desdites fêtes, il me sort ça en réponse à ma proposition de sortie à la nuit du zapping fin septembre.

Encore une fois : que dire ? que faire ? Marre de ces contradictions, marre d'être à sa disposition uniquement lorsqu'il le désire (ou en a besoin), marre de ne jamais savoir si je le reverrai dans 2 jours ou dans 10. Attendre, encore et toujours qu'il ait un créneau pour moi, et pendant ce temps ? Sortir seule ? m'enfermer chez moi et attendre que le temps passe ? Oui, marre de vivre comme ça, alors que j'aimerais partir en WE, sortir, aller au ciné, au théâtre, au restau.

Pourquoi à deux tout semble mieux ?


Il faudrait que je réapprenne à faire les choses seule sans du tout compter sur lui, ne rien attendre et vivre ma vie, avec ou sans lui.